Confinement et recherche d’emploi

Après son engagement définitif dans la Fraternité,
en septembre 2020, Anna, Polonaise, est revenue
en Slovaquie où elle avait déjà vécu.
Elle nous partage les premiers pas de ce retour.

Anna en septembre 2020

Au centre de l’Europe : la Slovaquie

Premiers pas

« Au début de l’année 2021 je me suis mise en recherche d’emploi, mais comment procéder alors que toute la population est confinée? »

Les défis…

Le seul moyen de recherche était par internet, puis les premiers
contacts par téléphone.
Ces entretiens par téléphone représentaient pour moi un défi :
celui de la langue !

… et la confiance.

Les obstacles humains m’ont projetée dans la confiance,
ma faiblesse ne pouvait qu’attirer la miséricorde et la
grâce de Dieu. J’ai confié toutes mes appréhensions à
l’Esprit Consolateur.

« La faiblesse des moyens humains est cause de force »
Charles de Foucauld à Nazareth en 1900

« Comme un enfant dans les bras de sa mère » Ps 130

A l’essai

Par des amis, des connaissances, des propositions d’emploi m’ont été indiquées, mais je souhaitais vraiment rejoindre une équipe de travail
en entreprise.

Enfin, après un entretien et quelques négociations,
je peux embaucher à l’essai, fin janvier, dans une grande
buanderie moderne qui traite le linge des hôtels et des
hôpitaux.

Découverte du travail

Pause de 10h : temps de repos et de discussions

En équipe

Intégrée dans l’équipe du matin, je travaille pour le moment de 5 h 45 à 14 h 15, nous avons une pause à 10 h.
Mes collègues m’initient aux différentes tâches que nous devons accomplir, cela demande beaucoup d’attention surtout dans l’intense
bruit des machines.

Intrigués par ma présence, les collègues me posent beaucoup de questions: notre vie communautaire, la vie religieuse… l’un ou l’autre
me demande de prier pour sa famille.

Ma responsable de travail, quant à elle, n’a pas été étonnée
de me trouver là car, dans une autre entreprise, elle avait
déjà travaillé avec une petite sœur.

Surprise et abandon

Une grande surprise a été de recevoir mon permis de séjour en Slovaquie pour cinq ans. Je ne suis plus une personne étrangère, sans identification, mais une personne assurée sociale dans le pays.
Par contre quand je retournerai en Pologne il me faudra un peu de temps pour retrouver mes droits sociaux.

Mon espérance se trouve en Dieu car,
là où je suis en son Nom,
Il m’assure de sa bénédiction

« Tel l’aigle qui porte ses petits… »