Confinées

Grille de portail
La grille s’est fermée

Une grille fermée, en précaution sanitaire,
ne veut pas dire rupture des relations avec les autres…

Que nous en ayons l’initiative ou qu’elle soit la leur, les
communications par téléphone, mails, réseaux sociaux
avec nos familles, amis, diverses connaissances…
nous font du bien.

Nous gardons soin les uns des autres
dans l’inquiétude ou la sérénité selon
les circonstances traversées.

 

Devant l'ordinateur
Garder des liens

Familles et vie sociale

Soutenir par téléphone le moral d’une parente  âgée qui se laisse dépérir
seule à la maison.
Puis soulagement en apprenant que sa fille au chômage décide de venir
près de sa mère.

Entendre la difficulté d’un neveu confiné à la maison. Il vit seul, de tempérament très actif, même avec un petit jardin il tourne en rond.
« Ce ne sont pas des vacances et mon salaire va s’en ressentir ».

Privée de rejoindre ses amies de tricotage, dans une maison de retraite à proximité de la fraternité, Martha garde le lien par téléphone. Ces petits signes d’amitié sont importants surtout pour ceux qui sont malades, seuls.

 

Rues désertes

 

Nos propres réactions:

« Ce confinement me pèse, c’est comme si ma liberté était entravée ».

« Le brouhaha de la ville, l’animation des rues, la foule des jeunes de
notre quartier universitaire, la paroisse… me manquent.
Nous sommes peu habituées à rester enfermées dans nos fraternités. »

Un jour Claude s’exclame :
« Quand ce sera fini, je pars toute une journée dehors,
vous ne me verrez plus jusqu’au soir »!

 

 

 

Prête à sortir pour les courses

 

Monde rural:

« Nous sommes à la campagne, nous sentons moins l’inquiétude.
Au marché, les clients restent à distance les uns des autres et
des vendeurs.

Le port du masque n’est pas unanimement répandu.
Si je me sens tranquille, l’une de nous exprime sa peur de sortir. »

 

 

 

 

En cité populaire

A quatre dans l’appartement, parfois on s’agace,
mais dans l’ensemble ça va.
Les voisins sont courageusement enfermés, pour le moment…
Maïté a recommencé à travailler, la chance !!!
Moi je dois encore attendre.

 

Confection de masques

 

Nous avons commencé la semaine dernière une petite fabrication de
masques pour nous et quelques voisins,
ça nous occupe et c’est un joli travail communautaire.

Notre logement étant au rez-de-chaussée nous pouvons parler avec des passants et voisins pour la grande joie de nos deux sœurs plus âgées qui ne sortent pas du tout.

 

 

Un soir de mars à 20 heures… Merci aux soignants