Murs effondrés ?

 

Par la force de la liberté, de l’espérance, du courage des murs s’effondrent,
Il y a trente ans c’était en Allemagne.

 

Barbelés de Calais

 

 

 

Et aujourd’hui?

Qu’en est-il des murs encore présents sur notre terre?

Qu’en est-il de tous ces murs qui persistent dans nos cœurs et nous empêchent de chercher de meilleures solutions?

 

 

 

Mur de soutien ou barrage?

En bas des murs

Monique, petite sœur à la fraternité de Toulouse, et Anne
sa nièce reviennent de deux semaines à Calais, au service
des exilés dans le cadre du Secours Catholique.

Sur la route du retour nous échangeons sur tout ce que nous venons de vivre,
de ceux que nous avons rencontrés aussi bien migrants qu’acteurs généreux
du Secours Catholique et autres associations.

 

 

 

Un matin à l’accueil

 

Murs de peur, d’incompréhension

Comment partager toutes ces rencontres?
Parler de Calais  suscite tant de réactions d’incompréhension,
de peur, de rejet…

Arrivent aussi les vrais questionnements, l’intérêt, l’ouverture.

 

 

 

 

Aller plus loin?

Juste à notre retour, lors d’un repas d’anniversaire chez Anne, famille et amis, nous bombardent de questions :

qu’est-ce qui se passe là-bas? Qu’est-ce que vous avez vécu, qui sont ces gens, d’où viennent-ils, pourquoi restent-ils là en face de l’Angleterre?

 

 

Alors nous parlons de Safa, Tamra, Mustafa, et aussi
de Claudine, Omid, Philippe, Mariko, Hisham…
Nous sortons d’un regard global pour des rencontres
personnelles.
De choix décidés, malgré la mort au rendez-vous,
pour espérer un mieux vivre, plus de justice et de liberté.

 

 

Les murs s’effondrent,
les cœurs se laissent toucher.

Tout en gardant une réflexion informée sur tout ce qui se trame
derrière ces migrations, nous prenons conscience ensemble que les positions politiques, médiatiques ne sont plus aussi claires dans ce qu’elles présentent sur la question.

 

 

 

 « Faudra t-il que jusqu’à la fin des siècles, il y ait
toujours des groupes humains qui en méprisent d’autres?

Là où vous aurez passé, si petit soit le passage,
il faut que vous ayez supprimé cette barrière qui sépare
les milieux, et les races. »
Petite sœur Magdeleine de Jésus