Qualité de vie

Pour aborder ce temps favorable de notre quête de Dieu qu’est le Carême,
une des fraternités de Toulouse s’est interrogée sur la qualité de vie,
dans les circonstances à la fois de pandémie et de vieillissement.

 

Guetter les premières fleurs

Orientés vers le « faire »?

Nous faisons partie de cette société orientée vers le « faire », vers la quantité la rapidité…

« Je pense dans ma tête que je peux assumer telle ou telle situation,
que je peux prendre en charge telle démarche…
mais mon être ne suit pas,
du moins pas comme je le voudrais. »

« Parfois me gagne la mauvaise conscience d’être moins active. »

 

 

 

Présence au vécu d’aujourd’hui

 

Culpabiliser face au réel?

Accepter que les années se soient accumulées, c’est difficile,
en fait l’acceptation c’est surtout les limites du vieillissement :
lenteur des gestes et des paroles, attention défaillante, oublis…

« Je mesure de plus en plus ma finitude, mon impuissance, mes limites… »

 

 

 

 

 

Accomplir ce que je peux

Sortir de l’inconscience

« Une amie m’a raconté qu’un jour elle s’est arrêtée en chemin se demandant :
« Pourquoi je marche vite? »
Cette remarque m’a interpellée sur mes propres précipitations.
Si je ne peux pas « faire tout ce que je veux » est-ce grave? »

Il y a un certain dépouillement à ne plus pouvoir accomplir autant,
c’est le temps de la confiance, de l’abandon… là le Seigneur m’attend.

 

 

 

 

Question de regard :

Mon regard vers ceux qui, à travers nos familles, nos amis, et suite à la Covid,
ont tout perdu, vers ces étudiants qui dépriment, ceux qui n’ont pu accompagner
et revoir l’un des leurs hospitalisé, décédé…

 

Le regard bienveillant de l’autre en qui j’ai confiance,
qui m’éclaire sur mon propre chemin, mes choix.

 

Le regard de vérité sur moi même dans l’accueil de mon réel d’aujourd’hui,
mes limites, mes richesses… et aussi recevoir une sérénité qui s’installe.

 

 

 

 

La sérénité s’installe

Question de liberté ?

N’est-ce pas à moi de choisir comment je veux vivre?

« Si la première partie de ma vie au milieu du monde est derrière moi,
La suivante est un chemin de profondeur. »

Accueillir cette vieillesse en route, « c’est moi qui l’assume, sous le regard de l’autre. »

La qualité de la présence à ce que je vis au moment présent,
dans mes tâches quotidiennes, avec les autres,
c’est cela qui est important. Cette qualité de présence me rend libre.