Joyeux Mardi Gras

Tous les cœurs sont joyeux
en ce Mardi Gras 2019 à Dun :

Fabien annonce son anniversaire,
Bruno invite tous ceux qui veulent…

 

« Depuis 1957 les petites sœurs vivent à Dun sur Auron dans le Berry,
simple présence de prière et d’amitié près des personnes touchées
par la maladie mentale. »
Bernadette, Danièle, Françoise, Thérèse relatent un joyeux Mardi Gras!

 

Impatience à partager

Le dimanche précédant le Mardi Gras, juste avant la célébration,
notre ami Fabien se fait une joie d’annoncer au Père Bruno,
que c’est son anniversaire!

 

 

 

Surprise….!

La messe se termine au son de :  « joyeux anniversaire ».
Devant l’autel, le Père Bruno et son cher ami Fabien
sont entourés de tous les enfants et les guides nombreux
ce jour là.

 

 

 

Mardi gras au centre paroissial

 

 

Improvisation

Devant les applaudissements le Père Bruno improvise et invite
tous les paroissiens à se joindre à l’Aumônerie de Santé,
au centre paroissial, pour fêter le mardi-gras.

 

 

 

 

Ambiance de fête

Plusieurs paroissiens ont entendu l’invitation et
sont venus,  ce fut un bon moment convivial avec
une belle ambiance de fête :

 

*joie d’échanger tranquillement avec les premiers arrivés.
*chansons joyeuses et histoires drôles !
*Mireille le visage radieux déclamant son poème : « Le sourire ».

 

Ambiance de fête

 

L’animation n’a pas manquée et les crêpes non plus !

Avant de terminer Fabien improvise un petit couplet
et nous invite à rendre grâce.
Tous les cœurs sont joyeux , on est bien ensemble.

A quand la prochaine fois, demandent nos amis?

Sessions d’été 2019

En chemin avec d’autres,
Partager Parole et vie,
Mettre la main à la pâte…

 

Comme un levain dans la pâte

 

Un thème cher à la famille spirituelle :

Comme le levain dans la pâte…
…Trésor caché à découvrir…
« Le Royaume de Dieu ».

 

 

Au rythme de chacun…

 

 

 

Sessions « Marche et Parole » 2019

Du 15 au 22 juin matin à Gresse -en- Vercors (Isère)
Du 27 juillet après midi au 3 août matin au Reposoir (Haute-Savoie)

 

 

 

 

Patricia

 

Contact, renseignements, inscriptions : 

Petite sœur Patricia Guylaine
17 rue de la Mare
60240 Lavilletertre
psj.patriciaguylaine@orange.fr
Tel : 03 44 49 14 73 / 06 95 37 12 47

Fraternité des Petites sœurs de Jésus : http://petitessoeursjesus.catholique.fr

 

 

« Heureux es-tu! »

 

Oui heureux es-tu !

Toi qui es pardonné, lavé de tes fautes

Heureux es-tu

Toi à qui Dieu ne compte pas les torts
Toi dont la recherche est sincère !

 

 

 

Ruisseaux se rejoignant
Bouillonnement en moi

 

 

Bouillonnement intérieur?

Tant que je suis resté à nier, dissimuler ma faute,
à mon propre regard et à celui de mes proches

Elle bouillonnait en moi, m’ébranlait à longueur de temps.

 

 

« Je voudrais me confesser,
être pardonnée de mes péchés,
et demander conseil.
C’est très important pour moi. »
Mélanie 17 ans

 

 

 

Feu de branchages
Brûlure en moi ce tiraillement

 

 

Brûlure des tiraillements

Ton amitié, Seigneur, ta tendresse faisaient ma confusion
Quelle brûlure au fond de moi ce déchirement.
Une seule issue : m’accrocher à ta main.

 

 

 

 

J’écoute au fond de moi

 

Du silence à la parole

Et je t’ai fait connaître ma faute.
Je n’ai rien dissimulé, je t’ai tout dit.
Et Toi tu as pardonné mon tort,
enlevé le poids qui pesait sur moi.

 

 

 

 

 

 

 

Libéré du tourment

Un nouvel avenir

Quand la détresse surgira à nouveau,
– pour vous aussi mes amis-
Quand la vie n’aura plus de goût…
Mieux vaut se tourner vers le Seigneur;
Car Lui seul délivre des tourments.

 

 

 

 

 

Une personne étend les bras
Criez de joie

J’écoute au fond de moi

Quand j’écoute au fond de moi,
Je sais que tu es présent à mes choix,
aux orientations de mon chemin,
Ta bienveillance me guide.

En Toi j’ai mon refuge, de mon cœur libéré jaillit la louange.
Réjouissez-vous, jubilez, criez de joie pour le Seigneur.

A partir du Psaume 31/32

 

Bulles de bonheur

Agent d’entretien dans un centre hospitalier,
Élisabeth, petite sœur en région parisienne,
partage l’une de ses rencontres du quotidien.

 

« Un matin, alors que j’entre dans une chambre pour y effectuer le ménage,
je trouve la dame qui l’occupe plus triste et songeuse que d’habitude.

 

 

Après plusieurs jours d’hospitalisation
nous avons eu le temps de nous connaître un peu,
je sais que cette dame aime la légèreté, les couleurs,
le mouvement des bulles de savon,
je lui propose cet instant de plaisir qu’elle accepte malgré sa tristesse.

Alors les bulles aux reflets de lumière se succèdent…
Petits bonheurs éphémères et pourtant sans prix, hors du temps.

 

 

 

 

 

 

Un dialogue alors s’engage :

  • « En ce moment ma jeune sœur se marie, je pense beaucoup à elle.
  • Où se marie t-elle, à Paris?
  • Non, elle est dans le Sud Ouest de la France »

 

 

 

 

 

Il fait beau dehors, j’ouvre la fenêtre et nous cherchons la direction du Sud Ouest :

  • « C’est par là » me dit-elle
  • « Voulez-vous lui souhaiter des vœux dans votre cœur
    tandis que j’envoie des bulles dans cette direction? »

 

 

 

 

 

 

 

Et Magnifique, les bulles durent longtemps dans le ciel bleu,
Elle s’envolent et n’éclatent qu’après un bon moment

Le visage se réjouit, les yeux pétillent à nouveau…
Cette dame semble s’envoler avec les bulles et ses
souhaits de bonheur ! »

 

Appartenance

« Nous venons de mentalités, langues, continents divers,
mais au départ une attirance nous a conduites chacune,
dans cette famille des Petites Sœurs de Jésus… »

(Document fraternité lors d’une relecture internationale)

 

Au moment où elles s’apprêtent à partir au noviciat,
– qu’est-ce qui attire Barbara et Dana dans cette famille?
– qu’est-ce qui est déjà inscrit en elles de ce chemin de vie?

 

Attirées par les différences

« Durant plusieurs années j’ai vécu en bordure de trois frontières :
Allemagne, Pologne, Tchéquie. Cet aspect d’universalité de par le travail,
le voisinage, marque mon chemin. » nous dit Dana qui vient de Slovaquie.

Et elle poursuit :

 

S’accueillir… (Bricolage de Samia)

 

 

« Le travail auprès d’enfants handicapés, de personnes marginalisées
m’ont fait prendre conscience que souvent, par méconnaissance,
nous élevons aussi des frontières sociales, relationnelles. »

« Ça m’a été une joie de découvrir chez petite sœur Magdeleine
ce grand désir d’aller au-delà de toutes frontières et d’offrir
son amitié à ceux qui bien souvent ne sont pas considérés. »

 

 

 

 

 

Pour Barbara qui vient d’Allemagne, c’est aussi l’universalité,
par la rencontre de réfugiés irakiens yézidi, qui l’interpelle.

 

« Nous ne pouvions parler ensemble puisque le langage était différent,
mais nos regards, nos gestes… laissaient filtrer la bienveillance mutuelle.
Je n’avais pas de grandes choses à faire, simplement être là avec eux.
Je savais que Dieu était là. »

 

 

 

Dessin de Samia

 

Engagement au quotidien

Cet engagement dans la rencontre des différences par les nationalités, les cultures,
les mentalités… nous le vivons d’abord entre nous dans la Fraternité.
C’est à chaque instant que notre accueil mutuel demande attention, écoute,  dialogue.

 

 

 

Rencontre de la fragilité

« La rencontre de personnes ayant un handicap, de leurs familles, leurs amis… interpelle nos propres fragilités.

 

Des événements, des situations, un changement de pays, de régions,
mettent à jour notre vulnérabilité : par exemple ne plus pouvoir
communiquer, et attendre que le langage redevienne familier. »

 

 

 

 

Appartenance à Dieu

« Le premier, Dieu se fait proche de l’humanité.
Quand nous prions devant Lui,
qu’Il est exposé à nous,
je perçois sa présence.
Il s’incarne là dans ce Pain offert, partagé.
Avec Lui nous allons vers les autres. »

 

 

 

 

 

Dessin de Samia

Sagesse des petits

« Samia, une petite fille Yézidi de 8 ans, s’est fait proche de moi.
Elle n’avait de cesse dans les semaines précédant Noël, alors qu’elle n’était pas chrétienne, de dessiner des crèches pour me les offrir.

C’était un beau cadeau, un peu comme un présage, car ce petit Jésus aux mains ouvertes qu’elle dessinait, avait la même attitude que celui de la Fraternité des Petites Sœurs. »

 

 

« Les peuples marcheront… »

« Les peuples marcheront à Ta lumière… »

 

 

 

 

Le 6 janvier dans la soirée,
Colette, Marie, Danièle et Denise,
petites sœurs à Toulouse se mettaient en route
vers la petite église orthodoxe russe de Saint Nicolas…

 

 

 

 

 

 

 

A leur arrivée, l’office de veille de la Nativité de Jésus est commencé.
une assistance endimanchée, joyeuse et recueillie, d’âges variés remplit l’église.

« Pour nous, assez nouvelles à Toulouse, c’est un bonheur de retrouver l’atmosphère de ces belles et ferventes liturgiques connues autrefois en fraternité dans ces pays ou pour en être originaire.

 

 

 

 

 

 

Durant la liturgie, le prêtre chante de longues prières, l’assistance y répond ainsi que le chœur. L’espace se remplit de ces belles mélodies connues de tous et qui parlent au cœur.

Avec son encensoir à clochettes le prêtre encense toute l’église ainsi que les icônes qui brillent sur les murs dans la pénombre. Les gens vont et viennent familièrement pour allumer leurs petits cierges, pour baiser les icônes…

 

 

 

 

 

Nous étions heureuses d’être là, présentes, unies dans l’action de grâce, accueillies joyeusement par le prêtre et par les fidèles qui nous ont partagé le pain béni.

 

 

 

 

 

Pourquoi participer à cette liturgie alors que nous venions,
dans notre Église, de célébrer Noël?

Pourquoi se lier à une communauté venant de différents pays,
aux langues variées alors que nous sommes en France?

 

 

 

 

Au milieu des tensions du monde, des incompréhensions entre les groupes humains, ou simplement des replis sur soi…

Plus les liens d’amitiés se créent dans le respect des différences, plus il devient facile de goûter la présence de l’autre, sa culture, sa vie, et de marcher ensemble dans plus de joie, de confiance et de paix. »

 

 

 

« Les peuples marchent vers ta Lumière… »

 

« Petit enfant couché dans crèche,
le ciel à convoqué par un astre et conduit vers toi les Mages,
prémices des nations, qui furent stupéfaits de voir,
non des sceptres et des trônes, mais une extrême pauvreté.

Quoi de plus modeste en effet, qu’une grotte?
Quoi de plus humble que les langes,
dans lesquels cependant a resplendi la richesse de ta divinité.
Seigneur Gloire à toi ! »

Liturgie de veille de Noël

Bergers et Mages

« La Parole est venue dans son peuple, certains l’ont reçue et croient en elle.
A ceux là, la Parole donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (*1)

 

Des bergers, des mages, nous dit l’Évangile, ont voulu voir
et se sont mis en route …

 

« Dieu veut nous donner une Fraternité aux visages multiples,
c’est notre futur comme le futur du monde » (*2)

 

 

Un matin inhabituel

Un matin de novembre dans la fraternité
des petites sœurs étudiantes à Lyon….

Ce samedi matin, il n’y a pas cours,
après la messe de 7 h 30 nous nous retrouvons
autour d’un petit déjeuner fait de brioche et
de confiture maison, de miel et de fruits.

Habitude ? Non ! Il y a une bonne raison à cela.

 

 

 

Une bonne raison !

Aujourd’hui nous fêtons Élisabeth de Hongrie dont Elzbieta porte le nom.
Plus que l’anniversaire c’est le prénom qui est marqué dans sa famille.

 

 

 

 

 

 

 

Les traditions

Autour de la table la discussion va bon train à propos
des manières de célébrer les fêtes de nos différents pays.

Anna nous parle des brioches et petits pains
confectionnés à certaines occasions en Allemagne,
de la joie à peindre des œufs au moment de Pâques.

Mélanie raconte celles de son pays le Cameroun, mais
aussi la préparation, dès la mi-novembre,
des biscuits de Noël à Strasbourg : joie d’une œuvre
commune pour la famille, la communauté.

 

 

 

Appartenance à un peuple

Lorsque Elzbieta ouvre le paquet envoyé par sa grand-mère,
voici de nouvelles découvertes sur les traditions ;
si les friandises et autres divers cadeaux apportent l’air du pays,
suscitent les commentaires et explications…
c’est  aussi quelque chose des racines d’un peuple que l’on découvre.

 

 

 

 

 

« Là où nous accueillons l’autre,
à la fois comme autre et comme semblable,
nous touchons la présence du Seigneur.

Notre commune humanité,
peut tenir debout à travers toutes sortes
d’obstacles et d’épreuves,
car elle a son fondement en Celui qui nous rassemble. »
(*2)

 

Textes en italique :

*1 Évangile de Jean, 1, 11-12

*2 Documents de la Fraternité des Petites Sœurs, lors d’une relecture internationale en 2017

 

Lève-toi

Doucement la lumière revient

 

Lève-toi,
tiens-toi dans la chambre haute de ton cœur,
et regarde vers l’Orient.

Plus forte que les ténèbres,
L’aube de la Vie revient doucement.

 

 

 

 

Lève-toi

 

 

Quitte ta robe de tristesse et de misère,
Revêts-toi pour toujours de la bonté de Dieu,
Enveloppe-toi du manteau de Sa fidélité pour toi,
Mets sur ta tête le diadème de la Présence de l’Éternel.

 

 

 

 

 

La paix avait déserté loin de toi;
Guettée, cherchée, elle te reviendra,

 

 

Comme les hautes montagnes

 

 

Car Dieu a décidé que les épreuves,
comme de hautes montagnes,
seraient abaissées.
Que les ravins de détresse seraient comblés,
Ainsi toute route sera aplanie et tu iras en paix.

 

 

 

 

Fraîcheur des forêts

 

 

 

Telle la fraicheur des forêts en plein midi,
l’amitié adoucira, parfumera tes blessures

 

 

 

 

Santon de la crèche : Jésus

 

 

 

Car Dieu vient à ta rencontre,
humble comme un enfant dans une crèche,
c’est lui qui te guide avec sa miséricorde et sa justice.

 

 

 

 

 

 

 

Du livre du Prophète Baruch 5, 1-9
Relecture à partir d’un chemin d’épreuve – « Le soleil s’obscurcira »
et quand la lumière, comme une étoile fragile, recommence à briller.

 

 

 

« Le soleil s’obscurcira »

 

 

« Le soleil s’obscurcira,
La lune ne brillera plus,
Les étoiles tomberont du ciel,
Les puissances des cieux seront ébranlées. »

Evangile de Marc 13, 24

 

 

 

Ces textes, repris chaque année au début de l’Avent, nous interrogent.

Si les manifestations cosmiques ainsi décrites font partie du langage biblique traditionnel. Qu’en est-il des cataclysmes personnels, familiaux,
internationaux… qui ébranlent nos fragiles sécurités?

« Car n’est-ce pas la nuit
pour ceux qui sont dans la détresse? »

Bible Isaïe 8, 23

 

 

 

 

 

Comment dire l’insupportable de nos vies
quand les mots sont impuissants
à traduire la traversée du feu?

 

 

 

 

 

 

Invités à veiller

« Veillez, priez… » pour avoir la force de traverser ces ténèbres
dans l’attente de Celui qui est la vraie Lumière.

 

« Au milieu de la nuit un cri retentit :
Voici l’époux qui vient,
allez à sa rencontre »

 

 

L’hiver s’en va…

« Lève-toi, ma bien aimée,
l’hiver s’en va… »

Bible, Cantique 2, 10-11

« La ramure du figuier devient flexible, »
ses tendres feuilles percent les bourgeons,
dans l’obscurité la vie tressaille doucement.

 

 

Ps Magdeleine : le Rêve

Le rêve de Petite sœur Magdeleine

En 1936, avant la fondation de la Fraternité des Petites Sœurs de Jésus,
Magdeleine fait un beau rêve, une expérience fondatrice pour son chemin spirituel.

C’est à partir de cette expérience que se dessinent les points forts de la vie des Fraternités à travers le monde.

Une vie contemplative tout en restant dans le monde.
Contempler l’œuvre de Dieu tous les jours à travers la rencontre des autres
Se faire d’un peuple en adopter la langue, les coutumes, les joies et les souffrances…

Traverser les frontières comme des nomades,
Traverser les conflits, les déchirures des peuples et veiller, persévérer dans une relation.

Un film réalisé par Hervé Marcotte
chez les Petites Sœurs de Jésus

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=2qXIICIOcmM